Le Monde de Nénait'

Le Monde de Nénait'

Laurent Gounelle - Les dieux voyagent toujours incognito

- "Quand on s'oblige à ne pas décevoir les autres, pour répondre d'une certaine manière à leurs attentes envers nous, ou encore pour respecter leurs usages, [...] cela pousse certaines personnes à devenir très exigeantes avec nous, comme si elles sentaient que c'est notre devoir de nous soumettre à leurs désirs."

 

- "Quand, dans la vie, on s'arrange pour se tenir éloigné de tout ce qui nous fait peur, on s'empêche de découvrir que la plupart de nos peurs sont des créations de notre esprit. La seule façon de savoir si ce que l'on croit est erroné ou pas, c'est d'aller le vérifier sur le terrain!"

 

- "Tout changement doit venir de l'intérieur de soi, pas de l'extérieur."

 

- "Il est beaucoup plus fort d'incarner soi-même la voie à suivre, et finalement d'être un modèle pour les autres, que de simplement dénoncer et critiquer."

 

- "La vie elle-même est faite de changement permanent, de mouvement. Cela n'aurait aucun sens de s'accrocher au statu quo. Seuls les morts sont immobiles... On a tout intérêt à non seulement accepter, mais initier le changement afin de pouvoir évoluer dans un sens qui nous convienne."

 

- "C'est la principale différence entre l'enfant et l'adulte : l'enfant a envie d'évoluer. L'adulte fait tout pour ne pas changer."

 

- "Quand on n'a pas envie d'évoluer, c'est que l'on commence tout doucement à mourir..."

 

- "Pour rester en vie, il suffit de rester dans la vie, c'est-à-dire d'être dans le mouvement, d'évoluer."

 

- "Si tu veux rester jeune toute ta vie, continue d'évoluer, d'apprendre, de découvrir, et ne t'enferme pas dans des habitudes qui sclérosent l'esprit, no dans le confort engourdissant de ce que tu sais déjà faire."

 

- "Un secret pour te permettre d'entrer en relation avec n'importe qui, même d'une culture différente de la tienne. Entrer en relation et donner tout de suite à cette personne l'envie d'échanger avec toi, d'écouter ta parole, de respecter ton point de vue, même s'il est différent du sien, et de te parler avec sincérité."

 

- "Embrasse l'univers de ton prochain, et il s'ouvrira à toi." "Cherche à comprendre l'autre avant de chercher à être compris."

 

- "Embrasser l'univers de l'autre, c'est d'abord faire mûrir en toi l'envie d'entrer dans son monde. C'est t'intéresser à lui au point de vouloir expérimenter ce que c'est d'être dans sa peau : prendre plaisir à essayer de penser comme lui,de croire ce qu'il croit, et même de parler comme lui, de se mouvoir comme lui... [...] Tu seras en mesure de ressentir assez justement ce que l'autre ressent et de vraiment comprendre cette personne. Chacun de vous se sentira en phase avec l'autre, sur la même longueur d'onde. [...] Vous conserverez un qualité de communication profitable à tous les deux. Et tu verras que l'autre cherchera alors aussi à te comprendre. Il se mettra à s'intéresser à ton univers, mû notamment par le désir de faire perdurer une telle qualité de relation."

 

- "Lorsque deux personnes communiquent bien, que le courant passe, elles se synchronisent l'une sur l'autre inconsciemment et, au bout du compte, elles se retrouvent à adopter des postures similaires." "Si l'on se synchronise volontairement sur l'attitude d'une personne, cela va contribuer à ce que chacun se sente bien avec l'autre, rapidement. Donc cela facilite grandement la qualité de la communication.". "Il est nécessaire d'avoir sincèrement envie d'épouser le monde de l'autre."

 

- "Quand on réussit à créer et à maintenir un certain laps de temps cette qualité de communication, c'est un moment tellement précieux que chacun fait inconsciemment tout pour la conserver. Par exemple, pour s'en tenir à l'aspect gestuel, si l'un change légèrement de posture, l'autre suit, sans s'en rendre compte."

 

- "La vie est ainsi ; on réalise rarement dans l'instant que les moments difficiles ont une fonction cachée : nous amener à grandir. Les anges se déguisent en sorcières et nous délivrent de merveilleux cadeaux soigneusement enveloppés dans d'ignobles emballages."

 

- "C'est la loi de Newton a prouvé que lorsque tu exerces sur un matériau une force d'une certaine intensité, cela engendre une force contraire de même intensité. [...] Quand tu déploies de l'énergie à essayer de convaincre quelqu'un, c'est comme si tu envoyais dans sa direction une force qui s'exerce sur lui, qui le pousse. Il le ressent, et ça l'amène à pousser dans le sens contraire. Pousse-le, il te repousse. [...] Pousser, c'est partir de notre position et vouloir l'imposer à l'autre. Tirer, c'est partir de la position de l'autre, et petit à petit l'amener à soi. Tu vois, on reste dans la philosophie de la synchronisation. [...] Quand tu cherches à te débarrasser de quelqu'un d'intrusif, plus tu le repousses, plus il va insister."

 

- "Quand on rumine sa vengeance, vois-tu, on ressent une énergie certes très stimulante, mais une énergie négative, destructrice, qui nous tire vers le bas. On n'en sort pas grandi... Et puis, il y a autre chose... [...] Si l'on se venge de quelqu'un, c'est qu'il nous a fait du mal. En se vengeant, on cherche à lui en faire en retour, n'est-ce pas? On fait finalement comme lui, on adopte son mode de fonctionnement... [...] C'est donc lui qui gagne : il aura réussi à nous imposer son modèle, même s'il ne l'a pas fait sciemment. Il nous aura poussés à le rejoindre dans le mal..."

 

- "Ta colère produit une énergie, une force, et cette force peut être réorientée et utilisée pour agir et servir tes intérêts, tandis que la vengeance ne t'apporte rien, elle ne fait que détruire. [...] Il faut déjà, avant tout, que tu exprimes ce que tu as sur le cœur, soit en disant simplement à ce type ce que tu penses de ce qu'il a fait, soit en le faisant de façon symbolique. [...] Tu peux par exemple lui écrire une lettre dans laquelle tu vides ton sac et exprimes toute la rancœur, puis noyer cette lettre dans la Seine ou la brûler."

 

- "Nous naissons tous avec le même potentiel en matière de confiance en soi [...]. Puis nous recevons les commentaires de nos parents, nos nounous, nos instituteurs... [...] Si par malchance [...], ils tendent tous dans un sens négatif, formulant des critiques, des reproches, attirant notre attention sur nos manquements, nos erreurs et nos échecs, alors le sentiment d'insuffisance et l'autocritique s'inscrivent dans nos habitudes de pensée. [...] A la longue, la plus petite des maladresses nous met mal à l'aise, le plus secondaire des échecs nous amène à douter de nous, et la plus insignifiante des critiques nous déstabilise et nous fait perdre nos moyens. Le cerveau s'habitue à réagir négativement, les liens neuronaux se renforçant à chaque expérience."

 

- Le moyen de sortir de ce cercle infernal, "c'est de créer de nouvelles habitudes de l’esprit. Reproduire suffisamment souvent des pensées valorisantes associées à des émotions positives, jusqu’à ce que de nouveaux liens neuronaux se créent, se renforcent, puis deviennent prépondérants. Cela prend du temps. »

 

- « On ne supprime pas les mauvaises habitudes de l’esprit […]. Mais il est possible d’en ajouter de nouvelles et de faire en sorte qu’elles deviennent irrésistibles. On ne peut pas changer les gens, tu sais. On peut juste leur montrer un chemin puis leur donner envie de l’emprunter. »

 

- « Tous les soirs, tu vas prendre deux minutes pour repenser à la journée qui vient de s’écouler, et noter quelque part trois choses que tu as accomplies et dont tu es fier. » « Il ne s’agit pas d’actes de bravoure, non. Cela peut être de toutes petites actions. » « D’ailleurs, il ne s’agit même pas forcément d’une action : tu peux être satisfait de la façon dont tu as réagi, de ce que tu as ressenti. »

-> « Cette tâche […] va t’amener à prendre conscience de tout ce que tu fais  de bien, tout ce que tu réussis au jour le jour. Petit à petit, tu vas ainsi apprendre à orienter ton attention sur tes qualités, tes valeurs, tout ce qui fait de toi quelqu’un de bien. Le sentiment de ta valeur personnelle va progressivement s’inscrire en toi, jusqu’à devenir une certitude. Dès lors, aucune attaque, aucune critique, aucun reproche ne pourra te déstabiliser. Cela ne te touchera pas, et tu pourras même t’offrir le luxe de pardonner et de ressentir de la compassion pour ton agresseur… »

 

- « Face à des reproches indus, il ne faut surtout pas se justifier, sinon vous entrez dans son jeu ! » « Plutôt que de te justifier, pose-lui des questions pour l’obliger à se justifier ! […] C’est à lui d’apporter la preuve de ses reproches, pas à toi de prouver qu’ils sont abusifs ! »

 

- « Le hasard, disait Einstein, c’est Dieu qui se promène incognito. »

 

- « Le seul espoir que tu as d’amener cette personne à évoluer dans sa vision est lié au fait de ne pas la rejeter en bloc avec ses idées. Entrer dans son univers signifie alors essayer de te mettre à sa place, comme si tu étais dans sa peau pour expérimenter de l’intérieur ce que c’est de croire ce qu’elle croit, de penser ce qu’elle pense, de ressentir ce qu’elle ressent, avant de retourner à ta position. »

 

- « Il y a une différence entre adhérer et comprendre. Si tu te mets suffisamment à la place de ton patron pour comprendre son mode de pensée sans le juger, tu seras plus tolérant à son égard. »

 

- « En étant toi-même, tu lui présentes un autre modèle du monde, une autre vision des choses, une autre façon de se comporter et d’agir, auxquels il s’intéressera sans que tu aies de reproche à lui faire ou de demande à formuler. »

 

- « Celui qui veut gravir une montagne ne doit pas se laisser impressionner par sa hauteur. »

 

- « Les belles voitures vous attirent la jalousie des médiocres, le mépris des intellectuels et la pitié des âmes éveillées. »

 

- «  Les choses les plus énormes sont parfois celles qui passent le plus inaperçues. »

 

 

 

 



02/12/2014
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